samedi 12 juillet 2014

Essonne et Val de Marne : les maires réfractaires persistent, les parents s'impatientent.

Source : http://m.leparisien.fr/edd-94/les-maires-refractaires-persistent-les-parents-s-impatientent-12-07-2014-3995599.php

LES VACANCES ONT COMMENCÉ et l'horizon ne s'est toujours pas dégagé pour la rentrée.
 Hier à Evry (Essonne), une dizaine de maires de l'Essonne et du Val-de-Marne se sont réunis pour rappeler leur opposition à l'application en septembre de la réforme des rythmes scolaires.
« Nous sommes dans l'incapacité de mettre en place les heures d'activités périscolaires », à martelé Nicolas Dupont-Aignan, maire (DLR) de Yerres (91). Selon la délégation, 32 communes de droite ou sans étiquette des deux départements, revendiquant un bassin de population de 300 000 habitants, s'opposent à l'application de la réforme en l'état.

 Ces élus demandent un report

Sous l'élan de Janvry qui a déposé un recours devant le Conseil d'Etat, de nombreuses villes avaient voté, en conseil municipal, un report de la réforme ou un refus de l'appliquer. Les maires de certaines d'entre elles se regroupent maintenant au sein du collectif (*) pour adresser un manifeste au ministre de l'éducation .
Les élus réfractaires réclament « un report d'un an pour l'application de la réforme » et font part « du manque de locaux » et de leur difficulté à « recruter des animateurs qualifiés et compétents ».
« Pour les maires déjà en place avant les dernières municipales, il n'est pas normal qu'ils n'aient pas tout mis en oeuvre », tâcle Julio Martins, président de la coordination FCPE de Montgeron (91).
Et là où la concertation a déjà eu lieu et les horaires validés, les élus qui font machine arrière sont dans l'illégalité la plus totale. »
Et de s'inquiéter d'une « fuite des animateurs vers les communes qui elles sont sûres d'appliquer la réforme ». En cas de refus des sages d'accorder un nouveau délai pour appliquer la réforme, les 32 se disent déterminés à laisser les écoles portes closes le mercredi, y compris le premier de l'année. Ce qui revient à enfreindre la loi.
« Priver nos enfants de trois heures hebdomadaires d'activité périscolaires, c'est les priver de trois heures d'enseignements comparé à d'autres », peste une mère d'élève de primaire à Savigny (91). Certains perdent patience. « Si les nouveaux rythmes scolaires ne sont pas appliqués, nous viendront déposer nos enfants en mairie », s'insurge Julio Martins.

(*) Val-de-Marne : Limeil-Brévannes, Villeneuve-le-Roi et Viry-Châtillon. Essonne : Authon-la-Plaine, Bouville, Brières-les-Scellées, Chalo-Saint-Mars, Chalou-Moulineux, Courson-Monteloup, Etampes, Janvry, Le Plessy-Saint-Benoit, , Mérobert, Montgeron, Crosne, Noiseau, Puiselet-le-Marais, Saint-Escobille, Saint-Hilaire, Savigny-sur-Orge, Sermaise, Sucy-en-Brie, Tigery, Valpuiseaux, Vigneux-sur-Seine et Yerres.

NB : heureusement que sur le site du Parisien les parents qui soutiennent les maires peuvent s exprimer car dans l article il n y a que  l avis des  parents soutenus par la 1ere asso de parents ....

Rythmes scolaires : le bras de fer des maires réfractaires de l'Ain

Une vingtaine de maires de l’Ain refuseront d’appliquer la réforme des rythmes scolaires à la rentrée. Réuni ce vendredi à Péronnas, le collectif des réfractaires a réexpliqué les raisons de son refus.

Ils se disent prêts à affronter l’administration en septembre.

Difficultés à trouver du personnel compétent pour encadrer les temps d’activités périscolaires, problèmes d’ajustements horaires, impossibilité de mettre des locaux à disposition, financements exorbitants… « On est vraiment démunis » se désole André Tirreau, maire de Boissey. « La porte est fermée. On n’écoute pas et on applique. Les maires ont vraiment l’impression d’être au bas de l’échelle ». « Oui à une réforme mais pas celle-ci ! » résume le maire de Mézériat Étienne Robin.
Parce qu’ils estiment ne pas pouvoir faire autrement, ils ont averti parents et enseignants que la semaine d’école resterait de quatre jours à la rentrée.

Sauf que l’administration ne l’entend pas de cette oreille. Si une commune ne fournit pas ses nouveaux horaires, l’Inspection académique les fixera d’autorité. Et le préfet a prévenu les rebelles qu’ils encourraient ses foudres. « Si on est convoqué, on ira tous ! » affirme Etienne Robin. « Il y aura un bras de fer, probablement ».

Source :
http://www.leprogres.fr/education/2014/07/11/rythmes-scolaires-le-bras-de-fer-des-maires-refractaires-de-l-ain