lundi 31 mars 2014

lettre ouverte au président de la république

c'est maintenant ou jamais !
,je vous invite tous a "partager" a diffuser ,a saisir vos nouveaux élus
,il faut agir en masse
je vous propose cette lettre ouverte que j'adresse ce jour au président la république et que je vous invite a en proposer la cosignature a vos élus
si les deux mille cinq cents premières communes qui ont dit non, pouvaient le faire et soient rejointes par tous ceux qui viennent d'être élus cela peserait fortement dans la balance
j'invite les parents d'eleves en collectifs a faire de même, coordination par coordination
il est clair que,des hier soir ,les rythmes scolaires comme cristallisation de la colére ont été évoqués par des responsables  politiques sur les plateaux télé
,il est clair que dans leurs discours d'investiture sur mon departement ,bon nombre des nouveaux maires ontr annoncé d'ores et déja qu'ils refuseraient cette reforme
de chacun de nous dépend de donner ce dernier petit coup de pouce !
 


                                                                                                        31 mars 2014

                                                                                               Christian SCHOETTL
                                                                                               Maire

                                                                                               à

                                                                                              
                                                                                               Monsieur le Président 
                                                                                              de  la République
                                                                                               Palais de l’Elysée


                                                                              55,rue  du Faubourg  Saint  Honoré
                                                                                               75008 PARIS




Monsieur le président,

Le résultat des élections municipales ne saurait se résumer à un simple basculement politique de nos concitoyens, il est surtout et avant tout l’expression de mécontentements et de la sensation de ne pas être entendus.

Certaines décisions ont cristallisé une véritable colère et une vraie incompréhension, le décret sur la réforme des rythmes scolaires de Monsieur PEILLON, à lui seul, est responsable de ce pourcentage qui fait perdre ou gagner une élection.

Ce décret a fédéré contre lui, parents d’élèves, enseignants, élus et animateurs ce qui est historique ; le rejet des élus  s’est concrétisé par plus de 2500 délibérations de communes au moins,  refusant son application ce qui n’a pas d’équivalent dans l’histoire de notre république.

Trois recours sont à l’instruction au conseil d’état qui ont été formés par  des communes, des parlementaires et des syndicats enseignants, avant que ceux là ne prospèrent avec le risque pour le gouvernement  d’être désavoué et à l’heure où vous réfléchissez à de nouvelles orientations, nous vous demandons de donner des signes d’apaisement.

Loin d’un combat d’opposition au gouvernement nous vous demandons de reconsidérer cette réforme inadaptée, qui exclut les enfants handicapés et dont l’intérêt pour l’enfant n’est pas démontré, nous vous demandons d’entendre les élus locaux de toutes convictions qui en appellent à la raison et au bon sens.

L’école de la république doit avoir une ambition et du courage, elle doit être exemplaire et ouverte a tous, elle doit offrir la même qualité d’accueil à tous les enfants, elle ne doit pas conduire les familles  à se précipiter au sein de l’école privée.

A nos yeux une vraie réforme des rythmes scolaires utile à l’enfant courageuse et ambitieuse constitue une véritable nécessité et un enjeu national.

Pour tous ces motifs, Monsieur le Président,  nous vous demandons de remettre en question ce décret donnant ainsi un signe aux parents d’élèves, aux enseignants et aux milliers d’élus que vous les avez entendus.   

Nous nous tenons à votre entière disposition et vous prions de croire en l’expression de notre plus haute considération.

J’invite les élus de chaque commune
qui le souhaitent a co signer et a envoyer au Président
de ma République.
                                                                                                                         
                                                                         Christian  schoettl maire de janvry ,



source: http://www.christianschoettl.com/2014/03/lettre-ouverte-au-president-de-la-republique.html

Remaniement: l'Education nationale, délicate équation pour Hollande

 
Par , publié le

Il en avait fait le pivot de sa campagne de 2012. Deux ans plus tard, en pleine débâcle électorale, les jeux semblent faits. Et l'avenir de Vincent Peillon, le trublion de la Rue de Grenelle, s'écrit aujourd'hui. 

Remaniement: l'Education nationale, délicate équation pour Hollande
L'avenir de Vincent Peillon se joue dans les heures qui viennent.

 

Restera? Restera pas? Alors que la rumeur politique annonce un remaniement imminent, le microcosme éducatif s'angoisse: faut-il s'attendre à un nouveau changement de ministre, pour un ministère qui réclame du temps et de la constance? Vincent Peillon, candidat déclaré aux européennes, va-t-il quitter son ministère après être resté en poste moins de deux ans?
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Pour Hollande l'équation est complexe. L'avenir de Vincent Peillon, comme de nombreux ministres, semble suspendu au nom du prochain Premier ministre. La victoire écrasante de la droite aux élections municipales fragilise un peu plus le ministre de la réforme contestée des rythmes scolaires. Certains maires, comme Alain Juppé à Bordeaux, forts de leur assise électorale, pourraient être tentés de freiner la mise en oeuvre de la semaine de 4,5 jours.

 

Autre difficulté: les élections européennes. Les leçons des municipales et la forte poussée du FN laissent penser que le parti de Marine Le Pen transformera l'essai aux européennes. Peillon, candidat dans le Sud-Est, où le FN a fait ses plus gros scores, pourrait perdre encore quelques plumes dans cette bataille. Dans cette configuration, le maintien de Jean- Marc Ayrault, qui entretient des relations exécrables avec Vincent Peillon, pourrait signifier un départ du ministre. L'hypothèse d'une entrée de Manuel Valls à Matignon, régulièrement avancée, conforterait davantage Vincent Peillon: les deux hommes font en effet partie avec Pierre Moscovici et Stéphane Le Foll, de la "bande des quatre", et se rêvent en hommes forts du PS.
Quelle que soit l'issue de cette journée de tracatations ministérielles, l'éducation sera la grande perdante de ce début de quinquennat. La "refondation" de l'école a été menée, mais sans réel effet sur l'opinion, encore moins dans les salles des profs. La promesse des 54 000 postes est rendue de plus en plus incertaine par la nécessité pour le prochain gouvernement de trouver 50 milliards d'euros. Enfin, le débat autour des rythmes scolaires semble avoir absorbé toute l'énergie de réforme de ce ministère. Et l'élan manque pour les années qui viennent. Vincent Peillon l'a bien compris. François Hollande, qui ne s'est jamais intéressé aux questions éducatives, ne peut l'ignorer.