vendredi 12 septembre 2014

Rythmes scolaires : l'étrange jugement du tribunal administratif


je considére ce jugement comme un échec car j'étais profondément convaincu et notre avocat aussi que le tribunal rejetterait la demande du prefet de l'essonne
si je voulais me consoler ou tourner tout cela en dérision ,je dirais que le tribunal nous a condamné a ouvrir notre école le mercredi alors que nous ne l'avons jamais fermée !
si je voulais y voir un clin d'oeil du juge je dirais que son refus de fixer une somme d'astreinte journalière témoigne de sa gêne dans ce dossier
si j'étais d'un naturel optimiste ,je dirais qu'il utilise une formule classique ais interressante en disant que tout ceci est en attente du jugement sur le fond
l'étrange jugement du tribunal administratif
l'étrange jugement du tribunal administratif
l'étrange jugement du tribunal administratif
l'étrange jugement du tribunal administratif
l'étrange jugement du tribunal administratif
l'étrange jugement du tribunal administratif
bien entendu nous allons former un recours contre cette décision

Source : http://www.christianschoettl.com/2014/09/l-etrange-jugement-du-tribunal-administratif.html

NB : pour les maires de la Loire, les arguments sont les mêmes...mais pas dans le Var ni en Seine Maritime !!!

jeudi 11 septembre 2014

Rythmes scolaires : revue de presse du 10 et 11 septembre 2014


Télécharger l'article du Progrès du 10 septembre en pdf


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Saône-et-Loire : les opposants aux nouveaux rythmes scolaires persistent et signent

En ce deuxième mercredi matin depuis la rentrée des classes, aucun élève n'a pris le chemin de l'école à Ratenelle en Saône-et-Loire. Dans ce village, on s'oppose encore et toujours à la réforme des rythmes scolaires.

Source : France 3 : http://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne/2014/09/10/saone-et-loire-les-opposants-aux-nouveaux-rythmes-scolaires-persistent-et-signent-547956.html



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Ecoles fermées le mercredi : à chaque juge son interprétation

Des élèves devant le portail fermé de l'école de Ganzeville, en Seine-Maritime, ce mercredi.
Des élèves devant le portail fermé de l'école de Ganzeville, en Seine-Maritime, ce mercredi. (Photo Charly Triballeau. AFP)

DÉCRYPTAGE

Les maires qui refusent d'ouvrir l'école le mercredi portent-ils atteinte à une liberté fondamentale ? Ces derniers jours, plusieurs tribunaux administratifs ont dû trancher cette question.

Le ministère de l’Education respire. La réforme sur les rythmes scolaires, généralisée sur tout le territoire depuis la rentrée, se met en place sans trop de résistance. Mercredi dernier, une petite vingtaine de maires avait tenu tête, refusant par voie d’arrêté d’ouvrir leur école une cinquième matinée comme le prévoit la réforme.
Une semaine après, la plupart des rebelles se sont inclinés (1), souvent même sans attendre de connaître la position du juge administratif. Plusieurs préfets s’étaient en effet tournés vers les tribunaux pour demander la suspension de ces arrêtés et contraindre les maires à obéir. Qu’ont répondu les juges ? Les raisonnements juridiques, lus avec attention rue de Grenelle, ont varié d’un tribunal à l’autre.

«Aucune liberté fondamentale n’est menacée»

Pour espérer une réponse rapide du juge et obliger les maires à ouvrir leur école ce mercredi, les préfets avaient deux leviers. Déposer un référé-liberté, procédure la plus rapide, recevable uniquement quand une liberté fondamentale est en danger. Ou un référé-suspension, qui permet de suspendre l’application d’une décision manifestement illégale, sans attendre le jugement sur le fond de l'affaire.
En Seine-Maritime, le préfet a tenté les deux. Le juge a rendu sa première ordonnance ce lundi. «Dès lors que les enfants scolarisés bénéficient de la totalité des heures obligatoires d’enseignement», et donc même s’ils n’ont pas classe le mercredi matin, il n’y a pas atteinte au «principe d’égal accès à l’éducation et au principe d’égal accès au service public en admettant que ces principes aient le caractère d’une liberté publique ou individuelle». En l’espèce, il n’y a donc pas d’atteinte à une liberté fondamentale, et de fait, rien de pressant à suspendre l’arrêté du maire. Se sentant ainsi conforté par le juge, le maire de Ganzeville a décidé de laisser son école de 67 élèves fermée ce mercredi matin. «Tant qu’une décision de justice ne m’oblige pas, je continuerai à résister», défend-il. La deuxième ordonnance, concernant le référé-suspension, est attendue le 15 septembre.
Dans le Var, la requête en urgence du préfet, aussi, a été retoquée. «Si le refus de la commune d’appliquer la réforme des rythmes scolaires est susceptible d’affecter la continuité du service public, ce refus ne méconnaît pas, par lui-même, le droit à l’égal accès de l’enfant à l’instruction.» Et donc, poursuit le juge, «le refus de la commune n’est pas de nature à compromettre l’exercice d’une liberté publique.» La préfecture n'a pas fait appel : le maire du village de Montmeyan avait annoncé, avant même que le juge ne se prononce, que les élèves auraient désormais classe mercredi.

Les communes pas compétentes sur le temps scolaire

A Lyon, le juge n’a pas vu les choses de la même manière. Dans les quatre ordonnances rendues mardi, le raisonnement juridique tient en deux temps. Comme il n’appartient pas aux communes d’organiser la répartition hebdomadaire des heures d’enseignement, «la fermeture le mercredi matin de l’école entraîn(e) une diminution de trois heures d’enseignement par semaine». Ce qui constitue «une atteinte au droit à l’égal accès à l’instruction publique et compromettait l’exercice d’une liberté publique». La suspension de l’arrêté ne donne en revanche pas lieu, estime le juge, au paiement d’astreinte par jour de retard.
A Melun, l’argumentation porte seulement sur la légalité de l’arrêté, sans évoquer la question des libertés publiques. Le juge rappelle qu’aucune disposition législative ou réglementaire «ne donne compétence aux communes pour organiser le temps scolaire en déterminant le nombre de demi-journées sur lesquelles sont réparties les vingt-quatre heures hebdomadaires d’enseignement». Précisant que les textes «leur permettent seulement d’adapter les heures d’entrée et de sortie des écoles, dans le respect de l’organisation du temps scolaire fixée par le code de l’éducation». Dans ces conditions, estime-t-il, il y a «un doute sérieux sur la légalité de l’arrêté litigieux dont il y a lieu d’ordonner la suspension.»
(1) A 16h40 mercredi, le ministère de l'Education indique, dans un communiqué, que «le mouvement (de contestation) se poursuit dans trois communes seulement».
Marie PIQUEMAL
Source : Libération du 10 sêptembre : http://www.liberation.fr/societe/2014/09/10/ecoles-fermees-le-mercredi-a-chaque-juge-son-interpretation_1097462
 
 

mardi 9 septembre 2014

Rythmes scolaires : le "Club des 5" inexistants au TA aujourd'hui

Mme la Préfète de la Loire avait prévenu par voie de presse le jeudi 4 septembre.
Le Tribunal Administratif de Lyon vient donc de convoquer les 5 maires aujourd'hui, lundi 8 septembre à 14h.
Apportez votre soutien par quels moyens que ce soit, à ces maires courageux qui dénoncent une réforme génératrice d'inégalités et éloignée de l'intérêt de nos enfants.

NB : la convocation ayant été envoyée par fax dans l'après-midi de samedi, les maires l'ont découvert ce matin !!!

Rythmes scolaires : démenti: l AFP et Le Monde vont vite en besogne.

Voici l article au coeur de la polémique :

http://www.lemonde.fr/ecole-primaire-et-secondaire/article/2014/09/08/rythmes-scolaires-non-lieu-apres-le-cadenassage-d-une-ecole-par-un-maire-alsacien_4483882_1473688.html

Oui, effectivement, le TA de Seine Maritime a débouté le Préfet.
Mais dans la Loire les maires n ont pas fait machine arrière.  Seul le maire de Jarnosse aurait cédé aux pressions.
Il y avait bien les Maires de Margerie Chantagret, St Médard en Forez, Villemontais et Viricel présents devant le juge du TA de Lyon ce lundi 8 septembre.
Le jugement ne sera rendu que demain (mardi 9 deptembre).

En attendant ces 4 maires sont motivés plus que jamais pour savoir ENFIN la vérité : qui est dans son bon droit : l Éducation Nationale avec ses décrets ou les Maires avec leur délibération ?

lundi 8 septembre 2014

Rythmes scolaires: descente de gendarmes à l’école de Brigueuil

Deux mamans ont improvisé une action contre les nouveaux rythmes scolaires à Brigueuil. Un tiers des effectifs était absent mercredi. La gendarmerie est intervenue dans l’école.
Mercredi, l’opération Classe vide, initiée par les Gilets Jaunes, a abouti à une descente de gendarmes.
Mercredi, l’opération Classe vide, initiée par les Gilets Jaunes, a abouti à une descente de gendarmes.. PHOTO/Photo Annie Grandjean
Le tract a fait mouche ! Mercredi matin, 58 élèves sur les 156 inscrits à l’école de Brigueuil étaient absents. Un bon tiers des effectifs a suivi l’appel au boycott contre les nouveaux rythmes, improvisé par deux mamans la veille au soir, à la sortie des classes. L’opération Classe vide, dans cette petite commune de Charente Limousine, a si bien marché qu’elle a fait des remous jusqu’au ministère. Et fait débarquer les gendarmes dans le bureau de la directrice pour lui demander le nom de tous les absents.
L’incident est resté secret jusqu’à ce week-end. Consignes strictes données aux enseignants de ne rien faire fuiter. Mais l’indignation a eu raison de l’omertà. Parce que cet épisode pose au moins deux questions. Qui se cache derrière cet appel à boycott ? Et comment en 2014 la gendarmerie peut débarquer dans une école et demander à une directrice de dénoncer les absents ?
Les Gilets Jaunes en filigrane
"J’ai été surpris mardi quand, à la sortie de l’école, deux mères que je n’avais jamais vues à l’école m’ont donné le tract", raconte un papa. "L’idée du boycott ne venait pas de nous", assure Benoît Savy, représentant des parents d’élèves à Brigueuil mais également maire de Montrollet. "J’ai cru comprendre que ces deux mamans, nouvellement arrivées, ont improvisé l’action dans la journée de mardi". Pourtant, le tract ne fait pas du tout improvisé. On y lit "opération classe vide ! Pour récupérer l’école que l’on aime, dites non à Belkacem". Surtout, on découvre que derrière se cache l’association des Gilets Jaunes, créée il y a un peu moins de deux ans, contre la réforme Peillon. Le site invite ses visiteurs à télécharger des tracts prêts à être utilisés.
"La réforme est adoptée. Ceux qui continuent de monter ces actions, le font avec des visées politiques", déplore le maire de Montrollet, pourtant pas du tout favorable aux nouveaux rythmes mais citoyen conscient qu’une fois la loi promulguée "elle doit être respectée". Un avis partagé par Robert Rougier, le maire de Brigueuil, pas plus convaincu non plus par la réforme. Tous deux espèrent d’ailleurs qu’à force de dialogue, ils pourront faire évoluer un peu les choses.
Descente des gendarmes
Les deux mamans, "je les connais de vue, s’excuse le maire de Brigueuil. Une vient juste de s’installer dans le bourg et l’autre d’emménager dans un village voisin. Ce ne sont pas des révolutionnaires et je regrette qu’elles aient réussi à embarquer d’autres familles dans leur sillage". "Les gens ont cru, à tort, que l’appel venait des représentants des parents d’élèves, analyse Benoît Savy, pas vraiment surpris du succès de l’opération. A Brigueuil, les parents sont toujours très réactifs quand il s’agit de défendre l’école". "Mais bon, ce n’est pas une affaire d’Etat", temporise Robert Rougier.
Presque ! Puisque la gendarmerie a fini par débarquer dans le bureau de la directrice, la sommant de livrer les noms des absents. "Ça nous rapproche d’une certaine histoire nationale", compare Benoît Savy, choqué de cette réaction disproportionnée des autorités. "La réponse dépasse le contexte local. J’ai rencontré la directrice hier, elle l’a très mal vécu".
"Ça m’interpelle que des gendarmes puissent entrer dans une école comme ça, s’étonne le maire de Brigueuil. C’est peut-être une maladresse de leur part. Je pense qu’ils auraient dû venir me voir avant. Les gendarmes à l’école, ça fait désordre". Impossible de savoir s’ils sont allés voir les parents frondeurs ensuite ou s’il s’agissait simplement de récupérer le nom des meneurs.
Cette intervention traduit un contexte national très tendu autour de cette réforme. Le nouveau gouvernement ayant fait de la réussite de cette rentrée un enjeu majeur. A Brigueuil l’enjeu maintenant, c’est que les deux réunions de rentrée prévues ce soir et demain soir, permettent de calmer les esprits pour que l’année scolaire puisse démarrer sereinement pour les enfants.

Par Richard TALLET 
 

samedi 6 septembre 2014

Rythmes scolaires : nouvelle manifestation à Paris.

ALAIN JOCARD / AFPManifestation à Paris samedi 6 septembre 2014 contre la réforme des rythmes scolaires. EDUCATION - Une quinzaine de communes, sur les 24.000 concernées, ont «refusé d'ouvrir leurs écoles» mercredi malgré la généralisation de la réforme des rythmes scolaires... Quelques centaines de parents, d'enfants et une dizaine d'élus ont manifesté ce samedi à Paris contre la réforme des rythmes scolaires, dénonçant un «transfert» du coût et de la gestion aux communes, ont constaté des journalistes de l'AFP. Derrière une banderole «Abrogation de la réforme des rythmes scolaires», le cortège, ouvert par deux dromadaires, a quitté peu après 15h00 les abords du Conseil d'Etat, dans le centre de Paris, pour se diriger rue de Grenelle où une délégation a été reçue par le ministère de l'Education nationale. Il faudra «augmenter les impôts locaux» «Le gouvernement n'arrive pas à recruter 60.000 enseignants et il nous demande de recruter 120 animateurs?», s'est étonné Nicolas Dupont-Aignan, maire d'Yerres (Essonne). Le président de Debout La République estime qu'il faudra «augmenter les impôts locaux» pour pouvoir mettre en place cette réforme. «Nous allons lancer une grande pétition nationale», a annoncé l'élu, assurant «ne pas être opposé à la réforme des rythmes scolaires mais au transfert de gestion aux communes». «Cette réforme est sans courage et sans ambition», a déclaré Christian Schoettl, maire de Janvry (Essonne), venu avec deux dromadaires, dont il dit être le propriétaire. «Si on force le rythme d'un dromadaire il se couche... Comme un enfant qui reste couché le jeudi», «épuisé» par la réforme des rythmes, a expliqué l'élu pour justifier la présence des deux animaux en tête de cortège. Anne-Laure Blanc, 59 ans, une grand-mère de quatre petits-enfants venue manifester, est persuadée que «cette réforme peut s'appliquer à Paris mais pas dans les petites communes». «Comment peut-on demander à un petit village de trouver un animateur quand il n'y a ni train ni bus dans ce village?», s'étonne-t-elle. 23 maires contestataires «Depuis la rentrée, mes enfants n'ont eu aucune activité périscolaire», s'exaspère pour sa part Catherine Dehosse, 46 ans, enseignante. «Le dialogue ne peut avoir lieu que si le droit est respecté», a réagi auprès de l'AFP le ministère de l'Education nationale, appelant à «l'ouverture de toutes les écoles le mercredi matin», condition préalable pour que des «solutions soient apportées aux difficultés objectives». «Notre espoir repose sur l'avis du Conseil d'Etat, attendu pour septembre», a déclaré Christian Schoettl, à sa sortie du ministère, promettant de «ne rien lâcher». Mercredi, première journée test, 23 maires ont bloqué l'accès à leurs écoles (21 totalement et deux partiellement) pour contester la réforme, qui rétablit la cinquième matinée de classe, généralement le mercredi matin. Les activités périscolaires sont à la charge des communes, facultatives et partiellement financées jusqu'en 2015 par l'Etat et les caisses d'allocations familiales.L'an dernier, 4.000 communes ont lancé la réforme, devenue obligatoire cette année pour 4,6 millions d'écoliers dans les 20.000 communes restantes.A.D. avec AFP Source : 20 minutes et AFP

Richard Masson, parent d'élève de Lézigneux sur Radio Scoop


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vendredi 5 septembre 2014

Rythmes scolaires : message des Gilets Jaunes à relayer

Un maire est une personne élue par le peuple, par ses administrés. Si nous élisons notre maire, c'est qu'il correspond au mieux à ce que nous voulons pour notre... commune.
Un élu courageux à Heiteren (68) a fermé son école hier mercredi 3 septembre, en signe de lutte contre la réforme des rythmes scolaires.
Aujourd'hui, l'heure est grave pour cet élu.
Nous, collectif des gilets jaunes, soutenons Mr Schmitt Dominique.
Le Préfet a saisi le juge du Tribunal Administratif de Strasbourg à son encontre, et il est assigné à comparaître en audience à Strasbourg cet après-midi à 16 heures 30.
Dans une république comme la nôtre, où le mandat démocratique local devrait prévaloir sur l'autoritarisme gouvernemental, un élu écoutant son peuple, écoutant la raison, soucieux des enfants et de leur bien-être, défendant sa commune comme il se doit, est poursuivi dans la précipitation alors même que la justice ne traite les dossiers des justiciables ordinaires que plusieurs années après en avoir été saisie.
Il est inadmissible de voir dans notre pays agir de la sorte une justice paraissant aux ordres du gouvernement.
Les gilets jaunes de toute la France, des élus de toute la France soutiennent M le Maire : nous sommes avec lui et espérons que la justice républicaine fera preuve de discernement à son égard et ne condamnera pas Mr Schmitt alors qu'il a fait preuve de bon sens.
Nous encourageons toutes les personnes le soutenant à le dire haut et fort. Que notre Ministre de l'Education Nationale nous écoute enfin et qu'elle écoute tous les élus de la République mobilisés depuis le début contre cette réforme nocive, qu'elle sache enfin pourquoi nous ne voulons et nous ne pouvons mettre en place la réforme des rythmes scolaires.
Les gilets jaunes démontrent une fois de plus leur solidarité avec cet élan de soutien, nos réseaux sociaux, Facebook, tweeter sont aux couleurs de M le Maire, des centaines de personnes ont mis la photo de cet élu en photo de profil et lui ont laissés beaucoup de messages d'accompagnement dans cette épreuve
Le collectif des gilets jaunes


Diffusé le 4 septembre

Rythmes scolaires : le communiqué de presse de l'AMF fait écho au discours de Mme la Ministre NVB

 
 
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Interview de Mme la Ministre du vendredi 5 septembre sur RTL
 


Regardez RTL en direct et en vidéo par rtl-fr

Rythmes scolaires : et Mme la Préfète de la Loire de saisir le TA.

L annonce a été diffusée dans les medias hier (cf. plus bas), avant que les Maires ne reçoivent "le courrier" leur indiquant la "voie à suivre".

Lisez d abord la réaction d un autre maire !


Le 4 septembre

et maintenant le gouvernement donne la police politique

au lendemain de cette journée de protesation nationale qui a témoigné a quel point la ministre de l'éducation nationale avait des motifs de s'inquiéter il faut toutes les vertus de la propagande et de la langue de bois pour essayer de faire croire que la réfomre des rythmes scolaires est en place et que tout le monde est heureux de ce qui se passe
La ministre mercredi annoncait 12 communes qui ont fermé leurs portes et qu'elle donnerait des ordres pour que la terreur fonde sur la têtes des refractaires
Déjà nous avions les gendarmes, ensuite les policiers en civil dans les cours d'école,l'heure est a l'échafaud,il n'y avait que 12 communes refractaires suivant toute la communication ministérielle mais déja plus 'd'une dizaine de maires de province sont convoqués devant le tribunal
Les listes se dressent,la police politique s'active ,tout réfractaire doit être brisé ,j'adore cette gauche qui était si vivante pour courrir sous les toits pour defendre contre la loi les radios libres,qui defendait les droits de l'homme et la liberté d'expression,qui était aux cotés des enseignants
,mais cela c'était avant, maintenant qu'elle est au pouvoir, staline a viré lenine

les malheureux préfets sommés d'oublier de s'occupper des délinquants pour courrir après les élus insoumis
Pour les communes de la loire la préfète Fabienne Buccio a également balayé les délibérations prises par des communes contre la réforme des rythmes scolaires et les nouveaux horaires qu'elle impose, bien que ces mesures n'aient pas été invalidées par le contrôle de légalité de la préfecture :
« Ces délibérations, en contradiction avec la loi, sont réputées inexistantes, car les élus locaux qui les ont prises étaient sortis de leur champ de compétence », a-t-elle assuré.
 « Je demande au juge de suspendre les décisions des maires et de prendre à leur égard une injonction d'appliquer les horaires d'enseignement qui ont été arrêtés par le directeur académique des services de l'éducation nationale, le cas échéant sous astreinte », a précisé la préfète de la Loire.
c'est a se taper les cuisses de rire,
un préfet qui decide qu'une deliberation de conseil municipal est inexistante se substituant au tribunal administratif, il oublie quelques  lois et s'autoproclame juge, procureur,avocat général ,et bourreau
Cette perte des valeurs ,cette hystérie autoritaire,n'est pas digne de notre démocratie,elle est révélatrice d'un gouvernement a la dérive qui veut coute que coute imposer ce qu'il aurait du obtenir par la conviction et le dialogue
Avec trois ministres ,il y a eru trois  occasions d'ouvrir le dialogue,d'assouplir,d'essayer de comprendre les réalités
"la violence est le refuge de l'incompétence" disait isac azimov
Samedi ,les condamnés au bourreau idéologique seront avec nous pour certains a la manifestation ,un homeur d'être au coté de ces maires courage
Moi,a l'aube je guetterais si l'on vient frapper a ma porte, j'en tremble d'avance !
Tout ceci me galvanise et doit nous inciter a encore plus de mobilisation et de solidarité



Source : http://www.christianschoettl.com/

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Rythmes scolaires : cinq communes de la Loire assignées devant le Tribunal Administratif.

La préfète de la Loire, Fabienne Buccio, a déclaré à l'AFP, jeudi 4 septembre, qu'elle assignait devant le tribunal administratif de Lyon cinq communes opposées à la réforme des rythmes scolaires qui ont empêché la tenue de l'école mercredi matin.

« Ces cinq défèrements devant le tribunal administratif qui dispose de quarante-huit heures pour se prononcer (…) vont intervenir entre cet après-midi et demain », a précisé la représentante de l'Etat.Ces assignations visent les cinq communes de la Loire où les maires avaient verouillé l'accès aux écoles mercredi matin.
Il s'agit de Saint-Médard-en-Forez, Margerie-Chantagret, Viricelles, Villemontais et Jarnosse.

« DÉLIBÉRATIONS INEXISTANTES »

Fabienne Buccio a également balayé les délibérations prises par des communes contre la réforme des rythmes scolaires et les nouveaux horaires qu'elle impose, bien que ces mesures n'aient pas été invalidées par le contrôle de légalité de la préfecture :
« Ces délibérations, en contradiction avec la loi, sont réputées inexistantes, car les élus locaux qui les ont prises étaient sortis de leur champ de compétence », a-t-elle assuré.
.« Je demande au juge de suspendre les décisions des maires et de prendre à leur égard une injonction d'appliquer les horaires d'enseignement qui ont été arrêtés par le directeur académique des services de l'éducation nationale, le cas échéant sous astreinte », a précisé la préfète de la Loire.

Source Le Monde avec l AFP
http://www.lemonde.fr/ecole-primaire-et-secondaire/article/2014/09/04/rythmes-scolaires-cinq-communes-de-la-loire-assignees-devant-le-tribunal-administratif_4482155_1473688.html


jeudi 4 septembre 2014

Rythmes scolaires : revue de presse du 4 septembre 2014



 
M le DASEN a fait aussi sa rentrée.
Voici un exemple qui interroge : est-ce que toutes les communes vont bénéficier d'une hausse dans la même proportion (26 %) de la Dotation Urbaine de Solidarité pour financer les TAP ?
 
 
 
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Jeudi 4 septembre 2014 à 11h29

Des maires dans la résistance aux nouveaux rythmes scolaires

La préfecture a imposé de nouveaux horaires à 9 communes ligériennes (©DR)
Les services départementaux de l’Education nationale ont fixé d’autorité les horaires de l’école à 9 communes ligériennes qui n’avaient pas fait connaître leurs nouveaux horaires dans le cadre de l’application des nouveaux rythmes scolaires. Pour cause ces communes s’élèvent contre l’application du décret. Elles l’ont affirmé dans une délibération du conseil municipal, fixant des horaires fondés sur la semaine de quatre jours. C’est ceux-là que ces communes ont observé comme à Margerie-Chantagret où le maire Nicolas Rey a fermé l’école ce mercredi matin. « Nous avons appliqué les horaires prévus dans notre délibération laquelle n’a pas été contestée par le contrôle de légalité », explique le maire. Concrètement les quatre enseignants de l’école communale de Margerie-Chatagret ont suivi le lundi les horaires de l’académie, achevant l’école à 16 h, mais sont restés en présence des élèves jusqu’à 16 h 30, l’horaire municipal, a observé Nicolas Rey. Mercredi, les quatre enseignants se sont présentés à l’école qui était fermée. Aucun élève ne s’est présenté et les enseignants s’en sont retournés après avis pris à l’inspection académique. Le maire de Margerie-Chantagret n’avait pas mercredi soir eu de contact de l’inspection académique, ni de la préfecture, ni de la sous-préfecture. Il persistera dans la résistance aux nouveaux rythmes scolaires.

Source : http://lessor.fr/2014/09/04/des-maires-dans-la-resistance-aux-nouveaux-rythmes-scolaires/

madame la ministre soit on vous ment,soit vous mentez soit vous ne savez pas compter

madame la ministre soit on vous ment,soit vous mentez soit vous ne savez pas compter

l'education nationale a vecu le pire jour de rentrée de son histoire et dans une sorte de déni fanatique ,voilà une ministre qui reprend les paroles de peillon et hamon pour nous chanter  "tout va tres bien madame la marquise"
je voudrai présenter mes excuses aux maires de penne mirabeau ,de fos sur mer de carnoules et de centaines d'autres communes,l'essonne a concentré l'infoirmation et la ministre qui ne sait pas compter  a confondu l'essonne et la france en affirmant que seules 15 communes sont recalcitrantes et elle a donné l'ordre aux prefets de leur donner le baton, de les poursuivre  puis  de les guillotiner dans cette propension qu'ont les membres de gouvernment a se faire juge procureur avocat genral et bourreau
madame la ministre fraichement arrivée n'a pas encore intégré qu'il s'agit d'un decret et non pas d'une loi ,nous l'avons tellement dit que c'en est lassant
  comme il s'agit d'un décret aucune poursuite pénale n'est possible...quant au boycott nombreux et sur tout le territoire francais ,il a été passé sous silence
,faut il rappeler que les parents ne peuvent pas avoir leurs allocations familiales suppriméées pour non présentation d'enfants a l'ecole puisque francois hollande a supprimé cette mesure ?
sur tous les tons ,relayé par la presse et les medias on essaye de nous fairte croire que tout va bien et que seuls 12 trublions font encore de la résistancenen fait l'agitation,les trepignations de la ministre demontrent le contraire,chacun comprend que si c'était vrai cela ne meriterait pas une minute de l'attention d'un ministre et là c'est tout l'appareil d'état qui est mobilisé ,: renseignemenst généraux dans nos cours d'ecoles ,visites des gendarmes, courriers hallucinants des prefets,consignes folles des dasens aux enseignants ,incroyable que sur tout le territoire francais touit le monde soit sur les dents ; ministren premier ministre compris pour 15 communes...qui pourrait croire cela ?
Juste en interrogeant mes amis et en moins d'une demi heure voilà ce que j'ai recu comme reponses ,un liste absolument pas exhaustive tres tres t éloignée de 15 communes de notre mini stress
Essertines en Chatelneuf 42600 : 40 % d'absents ;l'hôpital le grand 60%Lézigneux 70 %Ecole d'Isola 2000: hier rentrée boycottée par les parents, 1 seule élève sur 36, aujourd'hui même chose!Ecole d'Isola village, aujourd'hui 1 élève sur 18!Entrecasteaux 51 enfants en classe sur 98..... Presque à moitié vide.Ecole publique de Persquen (56160). Sur 20 élèves, 15 absents et 5 présents( St Médard en Forez, ferméeViricelles, ferméeJarnosse, ferméeVillemontais ferméeMargerie-Chantagret fermée Ecole primaire de HEITEREN (68) complètement fermée avec présence de nombreux élus locauxSucy en brie toutes les ecoles ferméesLa Roquette sur Var ecole baus-roux vide / école de village 11 sur 42SIVOS Aigleville Villegats Hecourt Chaignes 27120 fermés par les élusRoinville sous Dourdan 91 36 enfants ABS soit environ 1/3 de l'effectifSaint-Caradec Trégomel (56540) 24 élèves ont boycotté sur 34St EscobilleMerobertle Plessis St . BenoîstAuthon la PlaineRegroupements de Aigleville hécourt Villegats Chaignes ferméesmontgeronTigeryjanvryYerresSavigny sur orgeSaintry sur seineVigneux sur seineSaint germain les corbeilChaloumolineuxChalo saint marsHaumontphalempinles ecoles du RPI de Preuschdorf, dieffenbach et oberdorf spachbach ont participé au boycott national3/4 des enfants étaient absents aujourd'huil Carbay 49  Aucun enfantchambly dans le 60 nous avons boycotté comme l'annee dernière ,Bouville,$Brières-les-Scellés,Saint-Hilaire,D'Huison-Longueville,Moigny-sur-Ecole,Puiselet-le-Marais,ValpuiseauxGanzevilleSaint felicien,les attaques  etc etc etc ....s'il n'y avait que les communes ci dessus ce serait insuffisant mais le nombre est bien plus grand  ,il faut que je verifie j'ai une premeire liste de 250 communes qui m'avaient indiqué leur intention de marquer leur desapprobation mais je me dois de verifier qu'elles ont mis en aplication etpuis il y a toutes celels qui  l'ont fait dans leur coin sansnrine demandr a personne et c'est bien parce que c'eest mecontentement génralisé sur tout le  territoire qu elle s'enerve la ministre a l'autorité un peu hysteriquesi ces quelques reponses font 15 ou 20 moi je mets 0 a ceux qui racontent celaje vous invite a completer  a venir grossir les rangs de la manifestation de paris a 15 au depart de la place colette pres du conseil d'état

Source : blog de Christian  Schoetle

mercredi 3 septembre 2014

Rythmes scolaires : le Collectif appelle à la mobilisation pour les 2 actions nationale de la rentrée

Décision prise à la suite de la réunion du 26 août.
 
 
Téléchargez la version pdf de l'affiche
 








 
NB : inutile de diffuser le mot d'excuse si votre école reste à 4 jours !
NB bis : pour le boycott du 3, merci de faire remonter le taux de participation avant 10h
à MICHEL au 06 08 97 43 57
NB ter : pour le déplacement à Paris du 6 septembre, CONTACTEZ RAPIDEMENT
 RICHARD au 06 37 55 23 68

Revue de presse du 3 septembre 2014

 
 
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Rythmes scolaires : pas de forces de l'ordre à l'école de Saint-Médard-en-Forez

Mercredi 03 septembre 2014 à 09h13
Comme prévu, la maire de Saint Médard-en-Forez, Evelyne Flacher a tenu les portes de l'école de sa commune fermées ce mercredi. Elle refuse d'appliquer la réforme des rythmes scolaires. Sur France Bleu Saint-Etienne Loire, Patrick Vieillescazes, le directeur de cabinet de la préfecture de la Loire assure que les gendarmes n'iront pas sur place. Le tribunal administratif sera saisi dans la journée
Les parents et les enfants devant les portes fermées de l'école de Saint Médard-en-Forez. Rémi Brancato. © Radio France
Patrick Vieillescazes : "Il y a des possibilités accordées à l'Etat de suspendre des élus mais on n'en est pas là".
Patrick Vieillescazes : "Il n'y aura pas d'action des forces de l'ordre" à Saint Médard-en-Forez.

Retrouver l'intégralité de l'article sur : http://www.francebleu.fr/infos/education/rythmes-scolaires-pas-de-forces-de-l-ordre-l-ecole-de-saint-medard-en-forez-1737815
 
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Pour ceux qui veulent suivre le Direct la situation de ce jour, voici ce que propose un journal :

EN DIRECT. Rythmes scolaires : le blocage des écoles est «anti-républicain»

avec nos éditions départementales | Publié le 03.09.2014, 09h57 | Mise à jour : 13h25
Source : Le Parisien avec l'AFP

Ecole Denis-Diderot à Gennevilliers (Hauts-de-Seine), ce mercredi. La nouvelle ministre de l'Education, Najat Vallaud-Belkacem, se réjouit qu'il n'y ait finalement qu'une quinzaine de communes qui n'ont pas ouvert leurs écoles.

Ecole Denis-Diderot à Gennevilliers (Hauts-de-Seine), ce mercredi. La nouvelle ministre de l'Education, Najat Vallaud-Belkacem, se réjouit qu'il n'y ait finalement qu'une quinzaine de communes qui n'ont pas ouvert leurs écoles.
| (LP/FLORENCE HUBIN)

                                               




«On avait envisagé 20 à 30 communes qui refuseraient», admet ce mercredi matin la nouvelle ministre de l', Najat Vallaud-Belkacem, en visite dans l'école Denis-Diderot à Gennevilliers (Hauts-de-Seine).                                      


Finalement, se réjouit-elle, ce ne sont qu'une quinzaine de communes, sur les 24 000 concernées, qui ont «refusé d'ouvrir leurs écoles» en contestation de la réforme des rythmes scolaires. Pour les maires de ces dernières, ce sera la tolérance zéro : «Nous allons en référer au tribunal administratif, qui fera une injonction au maire, sinon les préfets pourront se substituer aux maires», assure la ministre.

La réforme rétablit la cinquième matinée de classe supprimée par la droite en 2008, généralement le mercredi matin, parfois le samedi. Elle vise à mieux distribuer les 24 heures de classe hebdomadaires et introduit des activités périscolaires facultatives, à la charge des communes.

>> Suivez en direct les événements de ce mercredi :

13h20. Sept écoles occupées par des parents d'élèves dans les Pyrénées-Orientales Environ 300 enfants issus de 14 villages et répartis dans 7 écoles du Capcir et du Haut-Conflent, près des Angles dans les Pyrénées-Orientales, n'ont pas eu classe ce mercredi matin selon le Midi Libre. Des parents d'élèves et des élus ont occupé les écoles et ont empêché les instituteurs d'ouvrir les classes. Venu à leur rencontre, l'inspecteur territorial d'académie a proposé une réunion d'urgence lundi.

13 heures. Un boycott de parents d'élèves en Drôme et en Ardèche Selon Bleu Drôme Ardèche, des parents d'élèves manifestent et boycottent ce jour de classe dans huit communes de Drôme et d'Ardèche.

12h42. Le de Seine-Maritime saisit le juge des référés. Le préfet de Seine-Maritime fait savoir qu'il a saisi dans la matinée le juge des référés pour que soit ouverte l'école du village de Ganzeville, cadenassée par la mairie. Pierre-Henry Maccioni «condamne fermement ces agissements contraires à la loi» et demande au juge des référés d'enjoindre le maire, Jean-Marie Crochemore (DVD), «de laisser le libre accès aux locaux scolaires sous astreinte financière». Malgré la présence de gendarmes et d'une inspectrice de l'Éducation Nationale, le maire a refusé d'ouvrir l'école.

12h35. Ecoles finalement ouvertes à Billy-Montigny. Les quatre écoles de Billy-Montigny (Pas-de-Calais), que le maire communiste avait menacé de laisser fermées mercredi pour protester contre la réforme des rythmes scolaires, étaient finalement ouvertes . «Les cours ont pu être dispensés», indique-t-on à la préfecture du Pas-de-Calais. Mardi, la préfecture a introduit un référé-liberté (procédure d'urgence) à l'encontre du maire Bruno Troni pour «faire respecter la légalité républicaine». La veille, pour la rentrée, une chaîne cadenassée avait été posée sur les accès aux écoles, qui avaient ouvert avec 20 minutes de retard.

12h20. Un parent d’élève parvient à ouvrir une école. Scène surréaliste ce mercredi matin à Montgeron (Essonne), où le maire UMP François Durovray avait fait fermer dans la nuit les écoles de la ville. A Jean-Charles Gatinot, un parent d’élève a repéré un portail dépourvu de cadenas à l’arrière de l’établissement et l’a ouvert. «On s’y est tous engouffré. Une fois à l’intérieur, c’était gagné !» témoigne une maman d’élève.
>> Le récit de ce passage en force.

12h07. Vallaud-Belkacem : «Revenons à la raison dans l'intérêt de l'enfant». A la sortie du conseil des ministres, Najat Vallaud-Belkacem explique qu'elle «passe beaucoup de temps au téléphone pour ramener un certain nombre (de maire, ndlr) à la raison». Et de se féliciter d'y arriver.

12h05. Le comportement des maires récalcitrants est «intolérable» pour Vallaud-Belkacem. Pour la «grosse quinzaine» d'exceptions qui ne «jouent pas le jeu», Najat Vallaud-Belkacem dénonce «un comportement intolérable et anti-républicain au XXIe siècle». «La scolarisation obligatoire ne doit souffrir d'aucune exception. (...) Est-ce que quelqu'un peut s'imaginer un instant que l'intérêt supérieur de l'enfant soit de louper ses premières heures d'apprentissage, de lecture...» interroge encore la ministre à la sortie de l'Elysée.

12 heures. «Cette rentrée se passe bien», assure Vallaud-Belkacem. A la sortie du conseil des ministres, Najat Vallaud-Belkacem affirme que malgré quelques exceptions, «cette rentrée se passe bien. (...) L'immense majorité (des maires, ndlr) a fait en sorte que ça se passe bien, a joué le jeu». Et la ministre de l'Education de «remercier l'ensemble du personnel».

11h40. Manifestation devant les écoles ouvertes de Claye-Souilly. Malgré la présence de parents d’élèves mobilisés contre les nouveaux rythmes scolaires, les cinq écoles maternelles et quatre écoles élémentaires comptant au total quelque 48 classes ont ouvert normalement ce mercredi matin à Claye-Souilly (Seine-et-Marne). >> L'appel au boycott du maire UMP.

11h25. Manifestation à Rantigny. A l’école de Rantigny (Oise), parents d’élèves et municipalité ont manifesté contre la réforme des rythmes scolaires. «Nous ne sommes pas fondamentalement contre. Nous demandons surtout un délai d’un an pour sa mise en application», souligne le maire (SE) Dominique Delion. Pas question pour autant de bloquer l’école. >> En savoir plus sur la situation dans cette école de l'Oise.

11 heures. Porte close dans 5 communes de la Loire. Plusieurs mères de familles accompagnant leurs enfants à l'école de Saint-Médard-en-Forez (Loire) et les cinq enseignantes ont trouvé porte close ce mercredi matin, la maire de la commune ayant retiré la poignée en signe de refus d'appliquer la réforme des rythmes scolaires. Selon le directeur d'académie de la Loire, Serge Clément, cinq communes du département au total refusent d'appliquer la réforme.

10h40. Manifestation à Evry, fief de Valls. Malgré des barrières et un arrêté municipal de fermeture administrative, le maire (DVD) de Saint-Germain-lès-Corbeil a fini par ouvrir les grilles après un moment de flottement. Mais comme une dizaine d’autres maires essonniens, il s'est rendu à la manifestation anti-réforme organisée à Évry, fief de Manuel Valls, à 10h15. A l'issue de cette manifestation d'environ 150 personnes, une délégation comprenant notamment Nicolas Dupont-Aignan et le maire (NC) de Janvry, Christian Schoettl (précurseur du mouvement), devait être reçue par le préfet de l'Essonne.

>> Suivez l'évolution de la situation à Evry.

10h35. ...Et dans le Val-de-Marne. Des cadenas et quelques élus ont accueilli les parents à Limeil-Brévannes (Val-de-Marne) où les écoles étaient fermées. A Sucy-en-Brie, seconde ville frondeuse du département, ce sont également des cadenas qui ont accueilli enfants et professeurs, les obligeant à rebrousser chemin. La préfecture avait d’ores et déjà, mardi soir, assigné l’arrêté de fermeture des écoles de Limeil devant le tribunal administratif. Il en sera de même pour Sucy-en-Brie. >> En savoir plus sur la situation dans le Val-de-Marne.

10h30. En Essonne, le bras de fer continue. Comme ils l’avaient annoncé, plusieurs maires ont refusé d’ouvrir les écoles en protestation à la réforme des rythmes scolaires qui prévoit le retour à la semaine des quatre jours et demi. En plus de celui de Yerres, le maire (SE) du village de Saint Hilaire, près d’Etampes, a fermé les accès de son école dès mardi soir. Trois enfants seulement se sont présentés devant les grilles fermées ce mercredi, l’élu ayant informé sa population de sa décision.

10 heures. Une école cadenassée dans le Nord avec le soutien du maire PC. Selon France Bleu Nord, les parents ont cadenassé pendant 2 heures l'école de Trith-Saint-Léger, dans la banlieue de Valenciennes, avec soutien du maire communiste.

9h30. Vallaud-Belkacem ferme face aux maires récalcitrants. «Un certain nombre de maires qui avaient manifesté de la résistance se sont rangés à la raison», fait volontiers savoir la nouvelle ministre de l'Education, Najat Vallaud-Belkacem, depuis l'école Denis-Diderot qu'elle visite à Gennevilliers (Hauts-de-Seine). Pour les quelques communes qui ont tout de même bravé la loi, l'Etat va saisir la justice, voire «se substituer aux maires», confirme la ministre de l'Education nationale : «Nous allons en référer au tribunal administratif, qui fera une injonction au maire, sinon les préfets pourront se substituer aux maires», détaille-t-elle.

9 heures. Dupont-Aignan ne cède pas et cadenasse l'école. A Yerres (Essonne), la plupart des parents n’avaient pas pris la peine d’emmener leurs enfants à l’école. Le député-maire (DLR) Nicolas Dupont-Aignan, fer des lances des anti-réforme des rythmes scolaires, n’a pas cédé : les écoles étaient cadenassées, les enseignants restant sur le trottoir à côté des gilles.

8h30. Une quinzaine de communes n'ouvrent pas leurs écoles. Des millions d'écoliers devaient aller pour la première fois en classe ce mercredi matin dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires, une obligation à laquelle quelques parents et quelques dizaines de maires avaient menacé de se soustraire. Finalement, ce sont une quinzaine de communes, sur les 24 000 concernées, qui ont refusé d'ouvrir leurs écoles malgré la généralisation de la réforme des rythmes scolaires.
 

lundi 1 septembre 2014

Rythmes scolaires: une maire va ôter les poignées de porte d'une école


Rythmes scolaires: une maire va ôter les poignées de porte d'une école

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  • La mairie du petit village de Saint-Médard-en-Forez, farouchement opposé aux nouveaux rythmes scolaires.
    La mairie du petit village de Saint-Médard-en-Forez, farouchement opposé aux nouveaux rythmes scolaires. - © Street View

    La contestation contre les rythmes scolaires s'organise, parfois de façon ubuesque. Zoom sur un village de la Loire qui veut retirer les poignées de porte de l'école chaque mercredi pour la laisser fermée.