vendredi 30 mai 2014

Echos du boycott

En attendant les 1ères photos, voici les messages adressés ce jour aux maires de la Loire et aux médias.

Mail aux Maires :



Madame le Maire, Monsieur le Maire,

Les premiers chiffres que nous avons démontrent que le Boycott que nous avons organisé aujourd’hui a été très largement suivi. Les Parents d’Elèves restent mobilisés et souhaitent interpeller leurs Maires sur le sujet ce Samedi :

à partir de 10H
RASSEMBLEMEMENT devant le Centre des Congrès Espace FAURIEL (Cours Fauriel)
Au même moment se tiendra l’assemblée générales des Maires de la Loire

Cette réforme ne prend pas en compte le rythme biologique des enfants, elle coûte chère à l’état (660 Millions d’€), aux communes et aux familles et elle crée des inégalités entre les enfants solarisés dans des communes différentes et entre l’école publique et l’école privée qui n’a pas d’obligation de la mettre en place.

De plus en plus de Maires ont décidé de ne pas mettre en place la réforme, notamment celui de Marseille.
Ils sont environ 4 000 en France et de plus en plus dans notre département.
A ce jour aucun n’a été inquiété par l’Etat …

Nous sommes nombreux à penser que les décrets PEILLON et HAMON comportent des irrégularités. De nombreux recours ont été déposés auprès du Conseil d’Etat par des municipalités, qui tarde à remettre sa décision, pourquoi ?

Nous sommes pour une réforme qui respecte l’enfant et l’ensemble des acteurs de l’école de la République. Nous demandons au gouvernement d’abroger les deux décrets PEILLON et HAMON et de lancer une concertation Nationale à l’issue de laquelle nous réclamons une loi votée par la Représentation Nationale.

Pour plus d’informations nous vous invitons à vous rendre sur le site du Collectif : http://cpefclrdrs.blogspot.fr/

Nous comptons sur vous pour vous opposer aussi à cette réforme.
Vous êtes les seuls à pouvoir faire reculer le gouvernement. FAITES LE POUR NOS ENFANTS !

Veuillez agréer, Madame Le Maire, Monsieur Le Maire, nos plus respectueuses salutations

                                                                                                                                                                                            Le Collectif
Mail aux Médias : succès du Boycott

Bonjour,

Comme vous le savez le Collectif des Parents d’Elèves du Forez Contre la Réforme des rythmes scolaires a appelé au boycott des écoles Maternelles et Primaires dans la Loire ce jour.
Les premiers chiffres que nous avons démontrent que les parents d’élèves restent fortement mobilisés contre cette réforme qui rappelons le malgré les assouplissements annoncés par le nouveau Ministre a complètement oublié nos enfants.
Entre 50% et 99,9% d’élèves absents suivant les écoles.
Demain Samedi 31 Mai à partir de 10H Espace Fauriel au Centre des Congrès, nous organisons un rassemblement pour interpeller les Maires qui tiendront au même moment leur assemblée générale.

Pour plus d’informations vous pouvez joindre le Collectif :

E-mail : cpefclrdrs@gmail.com
 Les portes paroles: 
         Jenny LEVEQUES 06 15 12 39 40
         Michel RIBBA       06 08 97 43 57
         Olivier BAYLE      06 30 81 01 49

L’éducation nationale peut elle opposer un décret a une loi ?


Extrait du blog du maire de Janvry :


Hier ,je m'interrogeais sur  cette loi qui fixe le droit aux maires de decider des horaires d'une ecole  :
Article L521-3
Le maire peut, après avis de l'autorité scolaire responsable, modifier les heures d'entrée et de sortie des établissements d'enseignement en raison des circonstances locales.
la loi précise que ces circonstances vont de la fete locale, a la problématique des transports etc...
,aussi en le justifiant par un certain nombre d'arguments  techniques,transports,personnel,financiers,la loi votée par l'assemblée nationale et le sénat prévoit bien que c'est le maire qui fixe les horaires et qu'il est tenu a consulter l'education nationale et les conseils d'école mais que cet avis ne le lie pas
un peu, si je voulais plaisanter, comme l'avis du conseil superieur de l'education pour les deux derniers decrets
il y a des mois que l'on nous ressace qu'il faut respecter la loi  et bien entendu un simple  decret ne peut abroger une loi ....
que dit le decret  peillon ?
« Les décisions prises par le directeur académique des services de l'éducation nationale pour fixer les heures d'entrée et de sortie de chaque école sont annexées au règlement type départemental mentionné à l'article R. 411-5, après consultation du conseil départemental de l'éducation nationale, sans préjudice du pouvoir de modification conféré au maire de la commune par les dispositions de l'article L. 521-3
le decret souligne bien qu'il ne peut s'opposer a l'article l-521-3,pouvoir du maire
j'invite donc les élus a deliberer en fixant les horaires sur 4 jours et a attaquer au tribunal administratif toute decision de l'education nationale qui irait contre la loi qui n'a pas été abrogée et qui a été votée ,elle ,par la représentatioin nationale
pour ma part ce sera la delibération du conseil municipal de janvry que je proposerai cette semaine
et rendez vous dimanche aux tuileries ! a 11 heures devant la statue de jules ferry car seule la determination est la clé de la  victoire
l'education nationale peut elle opposer un decret a une loi ?

Source :
http://www.christianschoettl.com/2014/05/l-education-nationale-peut-elle-opposer-un-decret-a-une-loi.html

Rythmes scolaires : le gouvernement sort l'artillerie lourde



La réforme des rythmes scolaires entre dans une phase judiciaire.

La réforme des rythmes scolaires entre dans une phase judiciaire. © MAXPPP
EDUCATION - A trois mois de la mise en place définitive des nouveaux rythmes, l’Etat sort l’artillerie lourde contre les maires récalcitrants.
L’INFO. Trois mois. C’est le temps qu’il reste à chaque commune de France pour passer aux nouveaux rythmes scolaires. En septembre prochain, tout le monde devra avoir adopté la réforme. Et si la grande majorité des collectivités sont rentrées dans le rang, certaines continuent à se rebeller. Sur le terrain, le face-à-face se tend. D’un côté, on trouve quelques rares maires UMP soutenus par leurs conseils municipaux et de l’autre, les préfets qui commencent à saisir la justice pour imposer la réforme.
Un directeur d'école sur deux agressé par un parent d’élève
© MaxPPP
De rares maires en résistance. Ils ne sont pas très nombreux, mais bien déterminés à jouer les grains de sable. Les principaux maires récalcitrants se trouvent du côté d’Asnières et de Levallois-Perret, dans la banlieue parisienne. “La réforme des rythmes scolaires n’est pas acceptable dans son état actuel d’un point de vue financier, défend Manuel Aeschlimann, le maire UMP d’Asnières. L’Etat propose de verser à Asnières au mieux de 434.000 euros pour deux ans, alors que la réforme va coûter entre deux et trois millions et demi par an aux Asniérois.”
Le problème, c’est que le maire UMP est désormais visé par une procédure en justice. Les rythmes scolaires devant les tribunaux administratifs, c’est une première. Mais face à l’opposition de ces maires, les préfets n’ont pas le choix : il faut faire appliquer la loi. “Vouloir imposer aux collectivités de nouveaux rythmes et de nouvelles charges non financées en totalité par l’Etat, c’est quelque chose de légal, mais pas démocratique”, déplore l’édile d’Asnières.
L’Education nationale sereine. Malgré la montée des tensions, on ne s’inquiète pas dans les bureaux de la rue de Grenelle. Le ministère considère que c’est à lui, et à lui seul, d’organiser le temps scolaire. La conclusion coule donc de source et le message est clair : on ne transigera pas. C'est l'intérêt de l'enfant qui doit revenir au centre des préoccupations, estime-t-on au ministère, où l’on s'efforce désormais d'éteindre la polémique par tous les moyens.
Contre-offensive du gouvernement. Pour couvrir ses arrières, le ministère a d’ailleurs commandé un sondage à l’Institut CSA précisément sur ce thème. "Les Français sont avec nous", argumente le ministère à la vue des réponses qu’il en tire. Sans surprise, deux tiers des Français se déclarent favorables à la réforme, estimant notamment qu’elle permettra aux enfants de mieux apprendre à l’école.
Par Damien Brunon et Fabien Cazeaux
Source : www.europe1.frf publié le 30 mai 2014
Commentaire : nous n'avons pas la même notion du mot "rare" : 3 800 communes qui ont délibéré contre, ce doit être rare !!!!