mercredi 3 septembre 2014

Revue de presse du 3 septembre 2014

 
 
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Rythmes scolaires : pas de forces de l'ordre à l'école de Saint-Médard-en-Forez

Mercredi 03 septembre 2014 à 09h13
Comme prévu, la maire de Saint Médard-en-Forez, Evelyne Flacher a tenu les portes de l'école de sa commune fermées ce mercredi. Elle refuse d'appliquer la réforme des rythmes scolaires. Sur France Bleu Saint-Etienne Loire, Patrick Vieillescazes, le directeur de cabinet de la préfecture de la Loire assure que les gendarmes n'iront pas sur place. Le tribunal administratif sera saisi dans la journée
Les parents et les enfants devant les portes fermées de l'école de Saint Médard-en-Forez. Rémi Brancato. © Radio France
Patrick Vieillescazes : "Il y a des possibilités accordées à l'Etat de suspendre des élus mais on n'en est pas là".
Patrick Vieillescazes : "Il n'y aura pas d'action des forces de l'ordre" à Saint Médard-en-Forez.

Retrouver l'intégralité de l'article sur : http://www.francebleu.fr/infos/education/rythmes-scolaires-pas-de-forces-de-l-ordre-l-ecole-de-saint-medard-en-forez-1737815
 
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Pour ceux qui veulent suivre le Direct la situation de ce jour, voici ce que propose un journal :

EN DIRECT. Rythmes scolaires : le blocage des écoles est «anti-républicain»

avec nos éditions départementales | Publié le 03.09.2014, 09h57 | Mise à jour : 13h25
Source : Le Parisien avec l'AFP

Ecole Denis-Diderot à Gennevilliers (Hauts-de-Seine), ce mercredi. La nouvelle ministre de l'Education, Najat Vallaud-Belkacem, se réjouit qu'il n'y ait finalement qu'une quinzaine de communes qui n'ont pas ouvert leurs écoles.

Ecole Denis-Diderot à Gennevilliers (Hauts-de-Seine), ce mercredi. La nouvelle ministre de l'Education, Najat Vallaud-Belkacem, se réjouit qu'il n'y ait finalement qu'une quinzaine de communes qui n'ont pas ouvert leurs écoles.
| (LP/FLORENCE HUBIN)

                                               




«On avait envisagé 20 à 30 communes qui refuseraient», admet ce mercredi matin la nouvelle ministre de l', Najat Vallaud-Belkacem, en visite dans l'école Denis-Diderot à Gennevilliers (Hauts-de-Seine).                                      


Finalement, se réjouit-elle, ce ne sont qu'une quinzaine de communes, sur les 24 000 concernées, qui ont «refusé d'ouvrir leurs écoles» en contestation de la réforme des rythmes scolaires. Pour les maires de ces dernières, ce sera la tolérance zéro : «Nous allons en référer au tribunal administratif, qui fera une injonction au maire, sinon les préfets pourront se substituer aux maires», assure la ministre.

La réforme rétablit la cinquième matinée de classe supprimée par la droite en 2008, généralement le mercredi matin, parfois le samedi. Elle vise à mieux distribuer les 24 heures de classe hebdomadaires et introduit des activités périscolaires facultatives, à la charge des communes.

>> Suivez en direct les événements de ce mercredi :

13h20. Sept écoles occupées par des parents d'élèves dans les Pyrénées-Orientales Environ 300 enfants issus de 14 villages et répartis dans 7 écoles du Capcir et du Haut-Conflent, près des Angles dans les Pyrénées-Orientales, n'ont pas eu classe ce mercredi matin selon le Midi Libre. Des parents d'élèves et des élus ont occupé les écoles et ont empêché les instituteurs d'ouvrir les classes. Venu à leur rencontre, l'inspecteur territorial d'académie a proposé une réunion d'urgence lundi.

13 heures. Un boycott de parents d'élèves en Drôme et en Ardèche Selon Bleu Drôme Ardèche, des parents d'élèves manifestent et boycottent ce jour de classe dans huit communes de Drôme et d'Ardèche.

12h42. Le de Seine-Maritime saisit le juge des référés. Le préfet de Seine-Maritime fait savoir qu'il a saisi dans la matinée le juge des référés pour que soit ouverte l'école du village de Ganzeville, cadenassée par la mairie. Pierre-Henry Maccioni «condamne fermement ces agissements contraires à la loi» et demande au juge des référés d'enjoindre le maire, Jean-Marie Crochemore (DVD), «de laisser le libre accès aux locaux scolaires sous astreinte financière». Malgré la présence de gendarmes et d'une inspectrice de l'Éducation Nationale, le maire a refusé d'ouvrir l'école.

12h35. Ecoles finalement ouvertes à Billy-Montigny. Les quatre écoles de Billy-Montigny (Pas-de-Calais), que le maire communiste avait menacé de laisser fermées mercredi pour protester contre la réforme des rythmes scolaires, étaient finalement ouvertes . «Les cours ont pu être dispensés», indique-t-on à la préfecture du Pas-de-Calais. Mardi, la préfecture a introduit un référé-liberté (procédure d'urgence) à l'encontre du maire Bruno Troni pour «faire respecter la légalité républicaine». La veille, pour la rentrée, une chaîne cadenassée avait été posée sur les accès aux écoles, qui avaient ouvert avec 20 minutes de retard.

12h20. Un parent d’élève parvient à ouvrir une école. Scène surréaliste ce mercredi matin à Montgeron (Essonne), où le maire UMP François Durovray avait fait fermer dans la nuit les écoles de la ville. A Jean-Charles Gatinot, un parent d’élève a repéré un portail dépourvu de cadenas à l’arrière de l’établissement et l’a ouvert. «On s’y est tous engouffré. Une fois à l’intérieur, c’était gagné !» témoigne une maman d’élève.
>> Le récit de ce passage en force.

12h07. Vallaud-Belkacem : «Revenons à la raison dans l'intérêt de l'enfant». A la sortie du conseil des ministres, Najat Vallaud-Belkacem explique qu'elle «passe beaucoup de temps au téléphone pour ramener un certain nombre (de maire, ndlr) à la raison». Et de se féliciter d'y arriver.

12h05. Le comportement des maires récalcitrants est «intolérable» pour Vallaud-Belkacem. Pour la «grosse quinzaine» d'exceptions qui ne «jouent pas le jeu», Najat Vallaud-Belkacem dénonce «un comportement intolérable et anti-républicain au XXIe siècle». «La scolarisation obligatoire ne doit souffrir d'aucune exception. (...) Est-ce que quelqu'un peut s'imaginer un instant que l'intérêt supérieur de l'enfant soit de louper ses premières heures d'apprentissage, de lecture...» interroge encore la ministre à la sortie de l'Elysée.

12 heures. «Cette rentrée se passe bien», assure Vallaud-Belkacem. A la sortie du conseil des ministres, Najat Vallaud-Belkacem affirme que malgré quelques exceptions, «cette rentrée se passe bien. (...) L'immense majorité (des maires, ndlr) a fait en sorte que ça se passe bien, a joué le jeu». Et la ministre de l'Education de «remercier l'ensemble du personnel».

11h40. Manifestation devant les écoles ouvertes de Claye-Souilly. Malgré la présence de parents d’élèves mobilisés contre les nouveaux rythmes scolaires, les cinq écoles maternelles et quatre écoles élémentaires comptant au total quelque 48 classes ont ouvert normalement ce mercredi matin à Claye-Souilly (Seine-et-Marne). >> L'appel au boycott du maire UMP.

11h25. Manifestation à Rantigny. A l’école de Rantigny (Oise), parents d’élèves et municipalité ont manifesté contre la réforme des rythmes scolaires. «Nous ne sommes pas fondamentalement contre. Nous demandons surtout un délai d’un an pour sa mise en application», souligne le maire (SE) Dominique Delion. Pas question pour autant de bloquer l’école. >> En savoir plus sur la situation dans cette école de l'Oise.

11 heures. Porte close dans 5 communes de la Loire. Plusieurs mères de familles accompagnant leurs enfants à l'école de Saint-Médard-en-Forez (Loire) et les cinq enseignantes ont trouvé porte close ce mercredi matin, la maire de la commune ayant retiré la poignée en signe de refus d'appliquer la réforme des rythmes scolaires. Selon le directeur d'académie de la Loire, Serge Clément, cinq communes du département au total refusent d'appliquer la réforme.

10h40. Manifestation à Evry, fief de Valls. Malgré des barrières et un arrêté municipal de fermeture administrative, le maire (DVD) de Saint-Germain-lès-Corbeil a fini par ouvrir les grilles après un moment de flottement. Mais comme une dizaine d’autres maires essonniens, il s'est rendu à la manifestation anti-réforme organisée à Évry, fief de Manuel Valls, à 10h15. A l'issue de cette manifestation d'environ 150 personnes, une délégation comprenant notamment Nicolas Dupont-Aignan et le maire (NC) de Janvry, Christian Schoettl (précurseur du mouvement), devait être reçue par le préfet de l'Essonne.

>> Suivez l'évolution de la situation à Evry.

10h35. ...Et dans le Val-de-Marne. Des cadenas et quelques élus ont accueilli les parents à Limeil-Brévannes (Val-de-Marne) où les écoles étaient fermées. A Sucy-en-Brie, seconde ville frondeuse du département, ce sont également des cadenas qui ont accueilli enfants et professeurs, les obligeant à rebrousser chemin. La préfecture avait d’ores et déjà, mardi soir, assigné l’arrêté de fermeture des écoles de Limeil devant le tribunal administratif. Il en sera de même pour Sucy-en-Brie. >> En savoir plus sur la situation dans le Val-de-Marne.

10h30. En Essonne, le bras de fer continue. Comme ils l’avaient annoncé, plusieurs maires ont refusé d’ouvrir les écoles en protestation à la réforme des rythmes scolaires qui prévoit le retour à la semaine des quatre jours et demi. En plus de celui de Yerres, le maire (SE) du village de Saint Hilaire, près d’Etampes, a fermé les accès de son école dès mardi soir. Trois enfants seulement se sont présentés devant les grilles fermées ce mercredi, l’élu ayant informé sa population de sa décision.

10 heures. Une école cadenassée dans le Nord avec le soutien du maire PC. Selon France Bleu Nord, les parents ont cadenassé pendant 2 heures l'école de Trith-Saint-Léger, dans la banlieue de Valenciennes, avec soutien du maire communiste.

9h30. Vallaud-Belkacem ferme face aux maires récalcitrants. «Un certain nombre de maires qui avaient manifesté de la résistance se sont rangés à la raison», fait volontiers savoir la nouvelle ministre de l'Education, Najat Vallaud-Belkacem, depuis l'école Denis-Diderot qu'elle visite à Gennevilliers (Hauts-de-Seine). Pour les quelques communes qui ont tout de même bravé la loi, l'Etat va saisir la justice, voire «se substituer aux maires», confirme la ministre de l'Education nationale : «Nous allons en référer au tribunal administratif, qui fera une injonction au maire, sinon les préfets pourront se substituer aux maires», détaille-t-elle.

9 heures. Dupont-Aignan ne cède pas et cadenasse l'école. A Yerres (Essonne), la plupart des parents n’avaient pas pris la peine d’emmener leurs enfants à l’école. Le député-maire (DLR) Nicolas Dupont-Aignan, fer des lances des anti-réforme des rythmes scolaires, n’a pas cédé : les écoles étaient cadenassées, les enseignants restant sur le trottoir à côté des gilles.

8h30. Une quinzaine de communes n'ouvrent pas leurs écoles. Des millions d'écoliers devaient aller pour la première fois en classe ce mercredi matin dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires, une obligation à laquelle quelques parents et quelques dizaines de maires avaient menacé de se soustraire. Finalement, ce sont une quinzaine de communes, sur les 24 000 concernées, qui ont refusé d'ouvrir leurs écoles malgré la généralisation de la réforme des rythmes scolaires.
 

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